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NOTE DE L’AFFA (juin 2022)
Nous tenions à préciser, comme nous l’avons fait dans un autre article sur le « burn out autistique », que l’article ci-dessous n’aborde malheureusement pas la notion des conséquences psychotraumatiques. Il nous semble important de rappeler d’une part, qu’un syndrome de stress post-traumatique peut lui aussi accentuer le handicap et qu’il est nécessaire de bien le distinguer d’autres troubles. D’autre part, que la non prise en compte d’un ou plusieurs traumatismes pourrait amener des personnes en syndrome de stress post-traumatique à développer une symptomatologie proche de celle du burn out autistique mentionnée ci-dessus, dont « l’augmentation des troubles liés à l’autisme, un besoin d’hospitalisation et de médication, une perte d’autonomie et de l’isolement ou bien même le suicide« .
D’où l’importance majeure de passer un bilan diagnostique avec une équipe pluri-disciplinaire et vigilante, d’aborder nécessairement les différentes notions de psychotraumatisme(s), burn out, dépression, etc. ou bien de consulter des professionnel-les (psychologues clinicien-nes de préférence) formé-es aux psychotraumatismes et victimologie.
Ce que nous cherchons à souligner ici, c’est le risque que la personne en souffrance ne reçoive pas un accompagnement adapté à un syndrome de stress post–traumatique, qu’il y ait un TSA ou non.
Pour plus d’infos, voir cet article sur les probables mécanismes partagés entre TSA et SSPT : https://
Et aussi, un blog qui aborde la thématique du syndrome de stress post-traumatique et du syndrome de stress post-traumatique complexe (traductions, témoignages, lectures…) : https://dcaius.fr/blog/
Ce récapitulatif est tres bien fait, pour ma part je me reconnais complètement dans. C’est d’ailleurs à un brun out comme celui ci que je dois d’avoir un diagnostic, celui-ci m’ayant poussée à consulter un psychologue. Au départ toutefois effectivement le bien out a été attribué à d’autres causes, mais la psychologue ayant évoqué en passant un possible TSA j’ai pu demander un bilan. Le diagnostic permet aussi de réduire les crises car, se sachant plus vulnérable, on veille à plus de repos… Merci pour ce récapitulatif très complet.
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Bonjour,
Je souhaiterai recevoir vos articles toujours très parlant…!!!
Isabelle, diagnostiquée en 2018 à 52 ans… en France !
Bonjour
je souhaite recevoir vos articles très explicites et d’une grande aide
j’ai été , diagnostiquée à 50 ans, après un burn out explosif et sans aucune prise en charge par un organisme médico sociila pour adultes TSA dans ma région, pour se reconstruire
je recherche des informations et des témoignages de personnes féminines qui auraient repris une activité professionnelle
Diagnostiquée a 50 ans ……..;Région Nouvelle Aquitaine France !
Bonjour, je viens de tomber sur ce site. Moi même aussi j’ai eu un burn out explosif comme vous! Comme je n’arrivais pas a comprendre la source, car cela ne pouvait être relié qu’au stress du travail, apres deux ans, j’ai finalement été confirmé autiste. J’ai 59 ans et malgré une carrière bien reussie dans un domaine tres competitif (banque privee) j’ai ete incapable de retourner au travail. Ni mon medecin generaliste, ni mon psy, ni un specialiste autiste n’ont cru que j’etais asperger malgré mes convictions que je l’etais. Il a fallu que j’attende un an pour être diagnostiquée!
Je suis apres 1 an toujours en sevrage. Ce que je déplore c’est le peu d’expérience qu’ont les psy dans ce domaine. C’est malheureux et qu’il a fallu que j’implore pour avoir un diagnostic!
Courage…
Alicia
Luxembourg