L’autisme au féminin, revue Sésame : article du Dr A. Yailian & Témoignage de Marie Bertaina


La revue trimestrielle « Sésame », éditée par l’association Sésame Autisme, a consacré un long article sur l’autisme au féminin, dans la revue de mars 2018.

 

Au programme :

 

TSA : existe-t-il des différences liées au genre ? Des pistes pour améliorer le diagnostic des filles et des  femmes avec TSA

Dr Alexandre Yailian

Voir l’article au format pdf

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Témoignage

Marie Bertaina

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8 thoughts on “L’autisme au féminin, revue Sésame : article du Dr A. Yailian & Témoignage de Marie Bertaina

  • Florence BRUN

    53 printemps, un été et un début d’automne… le temps prend son temps… me voilà face à tous ces mots qui me parlent de mes maux… je suis abasourdie… alors c’est “ça”… cette différence que je vis depuis ma naissance … ma découverte est récente, à peine quelques jours… déjà les informations s’accumulent et se bousculent dans mon esprit… les larmes au bord des yeux une immense fatigue s’est emparée de moi… tant d’années de silences, de travail sur moi… je me sens totalement perdue…

    • chabrol

      Bonsoir je viens de consulter pour la énième fois un psychiatre. Il me fait faire un test et m’a parlé d asperger. je suis anéantie car je souffre de tocs depuis que j’ai l’âge de 18 ans. être diagnostiquée à 55 ans maneantie. peux ton aller mieux ? merci infiniment pour tous ces témoignages

  • Catherine Suaudeau

    Cet article du Dr Yailian et le témoignage de Marie Bertaina m’ont beaucoup intéressée car, il y a 2 ans et demi (j’avais tout juste 70 ans), à la suite d’un reportage à la télévision sur l’autiste écrivain Hugo Horiot, j’ai pensé que j’étais autiste asperger. Et toutes les descriptions que fait le Dr Yailian ainsi que les compétences et difficultés que commente Marie Bertaina ne font que renforcer ma conviction. Car, bien qu’ayant passé mon baccalauréat ainsi qu’une licence d’anglais, toutes ces difficultés, je les ai rencontrées dans ma vie et j’ai failli y laisser ma peau à plusieurs reprises.
    Merci pour cet article et ce témoignage sur les femmes autistes qui ont bien du mal à se découvrir et se faire connaître dans la société

  • CARUEL

    Bonjour, une amie m’a donné les coordonnées du site de l’AFFA car j’ai l’impression depuis plusieurs mois d’avoir un syndrome d’autisme. Je me suis inscrite pour un diagnostic auprès du CRA de ma région et j’ai un RDV pour Décembre…2021. J’ai 48 ans, mariée, 1 enfant et tout ce que je lis sur votre site me fait l’effet d’un miroir. J’ai vécu toutes ces années en me sentant complètement à coté des autres personnes, ce depuis l’enfance (tete de turc quelque soit le groupe d’enfants dans lequel j’étais). J’ai toujours eu l’impression de ne jamais faire ce qu’il faut, de ne pas avoir le bon comportement, de ne pas comprendre ce qui se passe autour. Trés anxieuse je suis sous anti-depresseur depuis 1 an. Je ne sais meme pas comment dire bonjour à quelqu’un (nouveau ou connu) : dois-je tendre la main, juste dire bonjour, m’approcher pour faire la bise (ce que je déteste)? et cela me stresse des que quelqu’un rentre dans le bureau alors j’attends qu’il/elle vienne me voir et je donne juste mon nom. Ensuite, je m’en veux en me disant tout ce que j’aurais pu mentionner. La fatigue aussi en fin de journée, l’envie d’etre seule qui me culpabilise alors que j’ai une fille et un mari. Si j’étais diagnostiquée autiste, cela me permettrait de mieux comprendre qui je suis et surtout de l’expliquer à mon entourage proche, ce qui simplifierait mes relations et m’éviterait de penser que tout est ma faute. Désolée de ce message un peu long, je me sens déstabilisée et j’aimerais tellement tout faire sortir pour qu’on me dise si oui ou non j’ai un tel syndrome. Merci en tout cas des informations que vous communiquez dans le site.

  • anne marie

    Par qui vous faites vous diagnostiquer ??? je recherche un médecin pour un diagnostique , dans l’ouest, Normandie, auriez vous un nom à me donner (si je dois aller loin pour avoir à faire à une personne sérieuse et qui maitrise le sujet, cela ne me gêne pas, je le ferai…)…. merci

  • Jost de Stael Laurence

    Bonjour,
    Je suis surprise de lire ce texte du Dr.Yailian. Et je suis contente d’avoir un droit de réponse.
    Après m’être débattue pendant des années dans un état de détresse psychique majeure, j’ai demandé en 2016 la possibilité de passer un diagnostic TSA. J’ai attendu 6 ans pour enfin être reçue l’an dernier, j’ai du insister parce qu’il refusait de me recevoir. Le Docteur Yailian m’a dit que je m’exprimais trop bien pour être autiste. Il n’a pas tenu compte de mes difficultés d’interactions sociales, de mes incompréhensions, de mon instabilité professionnelle, de mon état d’hypersensiblité, d’hyper émotivité, de dépression et anxiété chronique, naïveté, épuisement récurrent depuis l’adolescence. Ni du fait que je n’arrive pas à me faire des amie.es, que j’ai subie des moqueries familiales et scolaires dans mon enfance parce que je ne comprenais pas les situations, les enjeux et moins encore les règles du jeu. A quoi je peux ajouter les violences maritales et professionnelles. Rien n’a changé aujourd’hui. J’ai rencontré des dizaines de psychologues à qui j’ai raconté ma vie dans tous les sens pour rien. De toute évidence, le problème est ailleurs ! Comment se fait-il que mon frère vit comme un clochard reclus dans sa maison en ruine ? Tout va bien. Ce n’est pas de l’autisme. Qu’est ce que c’est alors ?
    “Beaucoup de professionnels de santé croient aux fondements psychanalytiques de l’autisme. Or, les progrès de la science ont aujourd’hui invalidé ces théories. L’autisme n’est pas lié à un trouble affectif ” extrait du site Autisme Info Service.
    Je suppose que les spécialistes sont informés de ce fait.
    Aujourd’hui, malgré mon suivi par une psychiatre, je suis encore en situation de détresse psychique puisque après la proposition du Dr. Yailian ” Trouvez votre place et tout ira bien”. Ma place ? pardon, j’ai 63 ans, une vie d’incompréhensions, de détresse, d’abus sexuels et de biens derrière moi ! Et encore, parce que j’ai le désir d’améliorer ma situation, j’ai fait mille efforts cette dernière année pour la trouver cette place. Et je me confronte sans cesse à des difficultés majeures d’interaction sociale avec mutisme et bégaiement, incapacité à me trouver dans un groupe, stress post traumatique. Pas de sorties, pas de spectacles… Cet isolement, c’est ça ma place ? Je ne suis bien et détendue que lorsque je suis chez moi, avec mes petites habitudes. Cette situation implique inévitablement une carence affective et des épisodes dépressifs avec des tempêtes émotionnelles épouvantables, dépression, épuisement, anxiété… Sans compter le rejet de ma famille. Le Dr. Yailian pense peut-être que je raconte ça pour m’amuser ?
    Je suis mère de trois enfants hypersensibles, anxieux, dépressifs pour certains depuis l’enfance…
    Je demande, malgré mon âge, à passer le diagnostic TSA. Même si je dois aller le passer à Marseille – 250km de mon domicile- alors que les moindres trajets en transport en commun me crée des situations de stress qui vont se répercuter sur ma vie, mon sommeil, mon anxiété pendant plusieurs jours ou semaines. Je le ferai.
    Toute cette souffrance, depuis l’enfance… Il fallait que cela soit dit.
    J ‘espère cette fois que je serai entendue et que l’on ne me laissera pas dans cette détresse.
    Merci de votre attention et compréhension.
    Cordialement