De nouvelles preuves suggèrent que la violence est répandue dans les troubles du spectre autistique.
L’autisme se caractérise par des taux élevés de diversité de genre, ce qui entraîne une appartenance accrue à plusieurs groupes minoritaires.
Dans les modèles de stress minoritaire et d’intersectionnalité , l’identité minoritaire présente un plus grand risque de violence, tandis que les variables démographiques (par exemple, le sexe, la sexualité, la race) ajoutent à la marginalisation et se croisent pour accroître encore le risque.
Cependant, les recherches portant sur les risques et les prédicteurs contextuels sont limitées. Cette etude a examiné les facteurs de risque individuels, sociaux et tout au long de la vie associés aux expériences de violence interpersonnelle chez les personnes autistes d’identités de genre variées.
L’étude indique que la violence interpersonnelle est un problème courant chez les personnes autistes, qui sont confrontées à un risque accru de victimisation tout au long de leur vie, en particulier parmi les personnes multi-marginalisées (c’est-à-dire, sexe, race, sexualité, santé mentale).
L’étude souligne l’importance d’examiner la violence du point de vue de l’intersectionnalité et du stress minoritaire et dans tous les contextes socio-écologiques, et fournit d’importantes implications empiriques, juridiques et politiques.